Il n'y a rien à savoir de moi. J'ai relativement longtemps marché à contre-temps. Mon coeur se plaît à battre la pulsation. Je vous écris du bout du monde, un endroit que les rêves sont seuls à pouvoir conquérir. Ici s'entremêlent et s'enlacent des miliers d'utopies plus ou moins irréalisables, plus ou moins vieilles et poussiéreuses. Je ne cherche pas à savoir si je pourrai un jour me noyer toute entière dans l'ombre de mon propre piano à queue, ni si je serai capable, juste une fois, de remplir des centaines de pages avec cohérence et beauté. Je ne cherche pas à savoir si j'aurai des enfants, s'ils porteront les prénoms que je leur ai inventés, ni si mes pas, un jour, me conduiront jusqu'à Nantes. Je ne cherche pas. Les rêves ne doivent qu'être rêvés. Comment ferions-nous, sinon, à quoi cela nous servirait-il d'étreindre si fort dans nos bras des rêves morts, des cadavres de magie ? Je ne veux pas les réaliser, ce serait comme les poignarder. Ce serait les détruire. Je ne veux pas les réaliser; je veux les poursuivre. Je veux les croire. Je veux croire en tout sans preuve et sans espoir, sans calcul et sans regret. Il n'y a rien à savoir de moi. J'aime comme je peux et je vis de toutes mes forces. Je ne suis pas encore partie en quête d'un quelconque paradis. J'ai la terre et la boue. J'ai l'herbe et les cailloux. J'ai les larmes et la flamme. Parfois, j'ai même le ciel et les nuages. La liberté qui s'enferme dans ma chambre. Je prône la vie. Je ris d'elle et je ris de moi. Tout le temps, partout, toujours. Pourquoi jouer des rôles. Pourquoi jouer du piano. Pourquoi envier toujours l'ailleurs, vouloir s'en aller. Il y a tant à faire ici et maintenant. Tant à voir, tant à ressentir. Vous ne semblerez pas plus heureux de l'autre côté de la barrière et les mêmes barreaux vous encercleront, seulement positionnés différemment. Toujours un peu trop haut pour que vous osiez les sauter. Il n'y a rien à savoir de moi. Je suis un peu trop remplie de vide. Excessivement remplie de vie. Conçue de contradictions. J'accepte la solitude. J'adore le silence. J'écoute les bruits inaudibles. Je crains l'inconnu et éteins la lumière. J'observe, tête en l'air et mains dans les poches, l'avion dans le ciel du matin, qui dessine aux stabilos orange et rose son présent si éphémère, si fugitif, sa course aux étoiles si éternelle et infinie. Et, tête en l'air, mains dans les poches, je le dépasse.
___________________________________________________________________________________ Moi c'est Caroline, enchantée. =).
J'aurai été tentée de répondre 33 mais tant pis. 34 feront l'affaire. Plus ou moins en tout cas.
Caroline, je te suivrais, certe. Mais je ne pense pas commenter tes articles ici.. Je ne suis pas assez 'douée' pour ça.
Bref.. Je te lirais partout où je pourrais. Mais je ne te promet pas des commentaires et des commentaires.
Cette photo .. Tellement de souvenirs qui reviennent.. Tellement d'envie qui 're'-vienne.
Ta présence me manque. Avec toi j'avais l'impression d'avoir une soeur, c'était étrange.
J'étais bien. Heureuse de dormir prêt de toi. De manger avec toi. De rire avec toi. De te sourire.
Heureuse de te faire rire. Heureuse de tellement de choses à tes côtés. Je veux 'revivre' ça :).
Je dois y aller ..
Tu dois regarder la Star Ac', je suppose.
Demie finale oblige .. :).
J'te fais plein d'bisous Valentine.
Je t'Aime très fort.
Ecris ici ou où tu veux, mais ne t'arrête pas.