L'un contre l'autre.
Que serai-je après toi ?

J'ai bien peur de ne plus savoir parler que d'amour.
Tu me suis nuit et jour, où que j'aille, quoi que je fasse.
Et ton absence est si proche de moi.





Sinon, J-42._____________________________"Le stelle cadono, piano piano.." ( Ettore Giuradei. )

Samedi 24 mai 2008 à 14:45

Le bras sous l'oreiller, je garde la main sur ce qu'il me reste. Secrètement sécrétés, des rêves pulvérisés et puis quelques remords ; tout est là. Plus d'espoirs de rémission, plus d'attentes, plus personne, plus d'envies, plus de nostalgie puisque plus de souvenirs et alors, plus de larmes. Et je ne cesse de perdre, de fuir, passoire. Le futile rejeté au rang de déchet, à l'état de cendres, tout est à oublier. Les sentiments à carreaux attendent en marge des flammes, prêts à s'embraser. Prête à t'embrasser. J'ai encore du mal à croire que tout puisse se terminer, partir en fumée comme ça, si vite, si absurdement et si simplement, sans même laisser le temps nécessaire aux adieux. Enfouie sous les décombres de mes couvertures, prostrée dans la stérilité de mes cinq murs, j'ai encore la naïveté de me croire à l'abris de tout. A l'abris de tout ; le verrou est poussé et l'univers réduit à quinze mètres carrés. Invincible puisque invisible. A l'abris de toi. Mais derrière la porte, le danger du criminel toujours en cavale, il court encore, le sentiment, après toi. Il n'y a plus de réalité dans nos décors, si peu de crédibilité dans notre façon d'être vivants. Je n'ai trouvé qu'ici pour vivre. Autre chose autrement. L'humanité ne me trouvera pas, je suis drapée de son ombre. L'humanité non, mais toi ? Voudrais-tu au moins me chercher ? La clef est dans la poche intérieure de ta veste, côté gauche, je l'y ai glissée pendant ton absence sans te mettre au courant, un jour où je m'imaginais déjà te dire Fais comme chez toi. J'aurais aimé qu'ensemble, nous habitions le même monde, sous les toits, là où le Velux nous montre les étoiles du doigt. Et quand il ne restera plus rien, tu seras encore là, mon dernier espoir, mon dernier survivant. Si loin, à l'abris de moi.

Lundi 9 juin 2008 à 19:38

Tu lui as dit pars. C'était bref et violent ; tu lui as parlé comme on gifle. Une claque monumentale, injustifiée, injustifiable, à laquelle on se soumet pourtant.  Alors, elle obéit à sa progéniture, elle repose le pantalon sur la chaise, traverse la chambre sur sa diagonale et disparaît en tirant la porte sur elle. Avec cette douceur de toujours, aujourd'hui inadéquate. Alors, il y a la chute de la colère, son extinction soudaine et progressive. Le vice s'en va, prend la porte avec ta coupable, la victime, laissant place à une satisfaction qui n'a pas raison d'être. Tes désirs sont des ordres, princesse. Tu es arrivée à tes fins, tu as eu ce que tu voulais, tu es contente de toi, petite conne. Enfant roi. Mais ça ne dure qu'un temps, tout ça. Elle est sortie sans un avertissement, sans un mot, sans un cri. Elle a quitté les lieux seulement parce que tu le lui as demandé. Mais murée derrière ton livre, tu n'as pas échappé à son ombre fuyante. Depuis tu te repasses la scène, et son regard plein d'incompréhension ne te quitte plus, et tu vois encore flotter partout en elle les lettres du mot déception. Petite déception d'un mètre et demi, mais lourde déception. Non, la satisfaction ne dure pas. Elle est sortie, et puis après ? Après, elle n'est plus là. Après, la chambre est vide, et ce vide dépeuple la maison, la rue, la ville, ta vie.

_____________________________________Après, tu es seule.

( Sur la photo, en chair, en os et en cheveux, Valentine. :). )

Lundi 30 juin 2008 à 2:14

http://cumulus.cowblog.fr/images/etoilevolante.jpgA ta vue, le ciel a pâli. Ses joues embrasées, les tiennes embrassées, les idées noires fuyant en une jolie et puissante tornade. Tu as failli défaillir. Cataclysme des sentiments, courant à la catastrophe et découlant naturellement des tremblements de coeur à répétition. Qu'y aura-t-il sous vos gravats ? Que seront vos souvenirs ? Saurez-vous vous sauver ? Presser echap et courir sans plus vous arrêter vers une altitude, une attitude de vivants un peu plus crédible. Grisés et suspendus au milieu du vide, entre le noir et le blanc des vieux diapositives - tout ne tient qu'à un fil. Enfermés à l'intérieur de photographies rouillées par les larmes et le temps. Vous égarant dans les yeux d'étrangers qui vous ressemblent tellement. Entre deux chaises et prêts à tomber. Et prêts à repartir, de plus belle. Des bleus au corps, déjà. Du rose aux joues, pourtant. Et vous tenterez. De vous cacher derrière un mur transparent. De refouler les cernes d'une nuit blanche, muets de ce qu'elle a pu être. De sans cesse remplir vos silences si parlants d'évidences. Et vous tenterez. D'assourdir sous d'innombrables couches de vêtements les bruits sourds du coeur qui ne veut rien entendre. Rien d'autre que lui, rien d'autre qu'elle. Et vous y croirez.

Fuir ma réalité contre la tienne.

Ta main dans la sienne, pour la première fois. Dans les entrelacs de vos doigts, tu viens de dévider tes rêves. Tu les as faits glisser sur sa peau le plus discrètement possible, comme une caresse. Tu passes tes journées les yeux posés sur le vide, à te remplir, à le chercher, à conspirer contre ce qui te sépare de lui, encore, et à fouiller le passé, et à programmer votre avenir pour ce soir. Nuit après nuit, tu pars en quête d'un morceau de lui, tu t'enfuis le rejoindre, tu fugues à l'insu du reste du monde. Tu escalades votre mur et tu fermes les yeux pour faire céder les portes qui te mèneront à lui, et tu fermes les yeux pour ne pas risquer de voir la chute à laquelle tu te hasardes. Vertige ; vertiges. Pas de baudrier, pas de mousqueton, pas d'accroche. Ici, rien ne retiens, et tu ne peux plus compter que sur tes ailes. Tu escalades votre mur, tu prends appui sur cette architecture faite des briques que vous vous êtes lancées et qui menace de s'écrouler, tu gravis sans savoir si tu pourras, sauras, voudras revenir de là-bas, sans savoir s'il t'attendra, de l'autre côté. Ou s'il te laissera tomber.

Que ta chute soit belle.

C'était ton ombre jetée sur chacun de mes murs. Des contours fondus sur la tapisserie qui me faisaient croire à ton corps. Mais il n'amenait à rien et tu n'existais toujours pas. Où étais-tu ?

(Morceaux de mots, de textes non-finis, d'articles pas tellement dignes d'être publiés, sans intérêt et sans rapport entre eux, de phrases venues de nulle part. Retour fin Août. Bonnes vacances à tous. Revenez bronzés. :).)
 

Samedi 5 juillet 2008 à 23:39

En effet, la Belle Caroline est absente pour encore un moment. C'est pourquoi je suis ici. A sa demande, bien sûr. Les présentations seront rapide, je suis 'Valentine' .. Présente sur la photo deux articles plus bas.
Alors Caro, mon petit Coquelicot *sourire* je voulais juste que tu vois à ton retour que même si je m'y suis au dernier moment, j'ai fait cet article. ( et saches que je n'ai pas prit le temps de regarder le concept de cowblog alors toi qui disait que je finirais par m'en faire un, j'en doute.. Mais ne jamais dire jamais :P. ) Bon ce n'est pas un dépotoir à connerie ici.
Donc je voulais juste te dire que comme tu le sais je t'Aime très fort. Avec une majuscule aussi grande que possible. Et puis j'ai hâte que tu lises ces mots. Car ça voudra dire que tu seras enfin de retour. Enfin là pour moi et mes maux. =]. Tu m'as tellement manqué.. Tu me manques tellement, même. Mais ne t'en fais pas, j'ai tout fait pour "Keep the peach" pendant toute ton absence. Même si s'en toi ça s'avère être plus compliqué que prévu. Je laisse ton blog tranquille.
Ceci est un article moche, et je l'ai fait uniquement pour toi ma petite Préférée. :S.

 
Je t'Aime de A à A =].

Vendredi 25 juillet 2008 à 15:14

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