N'y réfléchis plus. Ne te rappelle pas. C'est déjà loin derrière tout ça. Ce n'est plus à toi. Ils n'y sont pour rien. Je n'aurais dû accuser personne. La seule fautive, c'est toi. Ca sonne bizarre à l'intérieur, tu entends ? Ca sonne vide, trop plein de vide, tu n'entends que ça. Ca sonne vide, faux. Et ça pleure. Trainées brûlantes et brûlées, carbonisées, sur la pente de mes joues. Ca glisse, regarde, ça s'en va. Je ne voulais pas. En même temps, qui veut, dans ces moments-là ? L'inconnu qui t'observe, te demande et t'écrit, et une mère qui sourit mais ne te reconnait plus vraiment. Ton obsession épiée, animal de compagnie posté au milieu de la foire. Les regards posés sur lui dévisagent un visage. Et un corps chez qui plus rien de vrai ne vit. Je suis lourde. De tout ça. Douloureux et naïfs mots d'enfance. Collision passé/présent et réfraction de la lumière. Ca devait arriver, un jour ou l'autre. J'aurais préféré demain. Béante, la plaie, et toi, les yeux fermés. Pas si hermétique que ça, en réalité. Je lui souriais, je ne le regarde plus. Maintenant qu'il m'a mise à nue. Déshabillés, les sentiments, les émotions, l'avant, l'après, la totalité de l'être et ce que l'on ne sera plus jamais. Pas de draps sous lesquels se cacher, je cherche de tous les côtés. Quelque chose sur lequel me poser, m'adosser, quelque chose capable de me faire tenir debout la minute d'après, quelque chose auquel mon regard saura se confronter. Tout plutôt que moi. Sa petite feuille Bristol, jaune, son stylo qui n'arrête jamais, et tourne, tourne autour de moi, les yeux de ma mère, les touches du clavier qui s'enfoncent, l'une laissant place à l'autre. Je ne voulais pas de place pour moi. Les machines à remonter le temps existent. Je n'en veux plus. On s'est levés au mauvais moment, on a loupé le bon arrêt. J'ai neuf ans. Un miroir en face de moi que l'on m'oblige à regarder. Et plus une seule arme ; pas de verrou, pas d'obscurité, pas de mots méchants à dire, pas de regards durs à lancer, plus un seul sourire. Vide et sans défense, je me suis moi-même tout enlevé. Ce n'est rien de grave. Ca pique un peu comme l'alcool sur la plaie ou le Coca-Cola dans les yeux, alors voilà, ça fait pleurer. J'ai avalé de travers, l'autre fois, mais ça ne devrait plus avoir d'importance six ans après.
Commentaires
Par Lundi 24 mars 2008 à 16:10
le Hou merci pour tes commentaires, ils font plaisir =) L'écriture n'est pas la mienne mais celle d'une amie, je lui ferai lire ton commentaire (je crois que tu vas la faire sourir.) Promis des que j'ai le temps je m'atarde dans ton petit monde. C'est qu'il a l'air très sympa en plus =)
Bisoux pour toi.
Bisoux pour toi.
Par Mardi 25 mars 2008 à 19:28
le Postée, postée la lettre. Ce matin, à la récré de dix heures. J'ai traversé la rue, autres départements. Peut-être, peut-être qu'elle arrivera demain? Je l'espère, je l'espère. Ton nom sonne grand, ton nom sonne beau. Je trouve que tu le portes bien, très bien. Postée la lettre, je la trouve laide, affreuse, hideuse. Trop spontanée peut-être. Je déteste mon écriture, en pâtes de mouches.. J'aurais voulu pourtant, écrire bien, avoir une belle calligraphie. Comme ces gens-là, comme ces artistes, ils écrivent au stylo plume, changent l'inclination de la plume et arrivent, comme par magie, à écrire en italique. Les belles boucles qu'ils savent former, aligner, leur écriture si fine, si régulière. J'écris mal. Je n'écris pas droit aussi, je te préviens, c'est un peu comme un océan en pleine tempête, des vagues. Je divague aussi beaucoup, je chavire peut-être parfois. Je n'aime pas ma lettre, comme cette impression d'avoir été trop sentimentale, d'avoir trop dit que je tenais à toi. Bien sûr, c'était criant de vérité. Mais toutes les vérités sont elles bonnes à dire? Je crois que oui, je crois. Mais il reste toujours la question, cette question. Et si, si ce n'était pas réciproque?..
Tu verras, tu verras ce qui m'a poussée à écrire, ce qui a finalisé l'écriture. Ce qui a fait que j'ai réussi, à me lancer. Toujours la peur au ventre, peur d'être rejetée oui. Toujours. Par toi ou par les autres. Mais tu verras. J'espère que cela te fera sourire. Je pense, je crois que oui. Ce serait une bonne chose, ce serait beau que tu souris. Moi, j'ai souri en voyant ça. En claquant la porte de mon portail un vendredi matin. Tu verras. :)
Tu verras, tu verras ce qui m'a poussée à écrire, ce qui a finalisé l'écriture. Ce qui a fait que j'ai réussi, à me lancer. Toujours la peur au ventre, peur d'être rejetée oui. Toujours. Par toi ou par les autres. Mais tu verras. J'espère que cela te fera sourire. Je pense, je crois que oui. Ce serait une bonne chose, ce serait beau que tu souris. Moi, j'ai souri en voyant ça. En claquant la porte de mon portail un vendredi matin. Tu verras. :)
Par Jeudi 27 mars 2008 à 19:08
le Tu sais, ton texte, il m'a émue, du début à la fin. Ces larmes au bord des yeux, au bord du coeur, tu vois, là, tout près. Elles ne coulaient pas, pourtant elles étaient sur le point. Sur le point de.
Trop peu de temps, trop de choses à te dire, à t'écrire.
Arrivée la lettre, arrivée à destination. Tant mieux, j'ai envie de dire. Prends ton temps pour me répondre, prends ton temps. Prends le temps qu'il te faut. Je me fais toute petite dans ta vie, je ne veux pas m'imposer. Et je t'embrasse Caroline. Je t'embrasse.
Trop peu de temps, trop de choses à te dire, à t'écrire.
Arrivée la lettre, arrivée à destination. Tant mieux, j'ai envie de dire. Prends ton temps pour me répondre, prends ton temps. Prends le temps qu'il te faut. Je me fais toute petite dans ta vie, je ne veux pas m'imposer. Et je t'embrasse Caroline. Je t'embrasse.
Par Vendredi 28 mars 2008 à 12:35
le Je suis rentrée ce midi, je sais que je n'aurai pas le temps de manger. Mais je ne suis pas rentrée pour manger, alors ce n'est pas très grave. Tellement peu de temps hier soir que j'ai même oublié de te dire que j'avais (enfin) acheté l'album de Raphael, mercredi. Dix neuf euros quatre vingt dix neuf. Je me suis dit que, je pouvais me payer le luxe du DVD en bonus, je me suis dit qu'il le fallait bien, quand même. Il faut encore que je le regarde. Le CD tourne en boucle, ou en fait, pas vraiment. J'écoute surtout les six premières chansons. J'ai écouté Sixième étage en premier, et je crois, qu'inconsciemment, je l'écoute plus que les autres. Elle me fait penser à toi. Tout à l'heure sur le chemin du retour, je claquais des doigts. Ces chansons me donnent envie de danser, de gesticuler dans tous les sens. Je l'avais enfin entre mes doigts. J'ai souri à la vendeuse de la Fnac, plus que d'habitude aussi, je crois. J'ai du attendre plus de cinq heures, pour qu'il soit enfin l'heure de rentrer chez moi, pour que je puisse enfin écouter ses chansons. Cinq heures de plus ou cinq heures de moins, qu'est-ce que ça change? Oui, mais, cinq heures avec le CD dans les mains, ou au fond du petit sac marron. Ce ne sont pas n'importe lesquelles. La première écoute fut savourée, se délecter les papilles. Essayer de s'imprégner de ses mots. Il y a des fois, où j'en ai les larmes aux yeux, de l'écouter. C'est peut-être un peu démesuré, mais c'est pourtant vrai. Les larmes aux yeux.
Un peu comme celles que tu sais; que tu as su faire retenir avec ton texte, avec tes mots. Un peu l'impression d'être auprès de cette petite fille, petite fille qui souffre. L'impression qu'elle existé et a existé. Peut-être que je me trompe, peut-être qu'elle est inventée de toute pièce. Non, je ne crois pas, non, j'ai comme cette certitude, que si elle n'existe pas, au moins, elle a existé.
Un peu comme celles que tu sais; que tu as su faire retenir avec ton texte, avec tes mots. Un peu l'impression d'être auprès de cette petite fille, petite fille qui souffre. L'impression qu'elle existé et a existé. Peut-être que je me trompe, peut-être qu'elle est inventée de toute pièce. Non, je ne crois pas, non, j'ai comme cette certitude, que si elle n'existe pas, au moins, elle a existé.
Par Vendredi 28 mars 2008 à 12:43
le J'aurais préféré demain. Je crois, aussi. Il y a des fois où l'on préférerait toujours demain, où l'on voudrait repousser le moment où. Le moment où l'on se quittera, où il sera trop tard. Ou du moins, le moment où l'on croira qu'il est trop tard. Le moment de la faute, de la souffrance. Le moment du réveil, où le rêve s'éteint. Il y a des fois, où l'on préférerait toujours demain. Mais demain est déjà là. Il faut, s'y résoudre? Non, l'accepter. Demain était là avant nous, et demain sera toujours là. Je m'emmêle un peu là. Je m'emmêle.
Je ne sais pas trop ce qu'a vécu cette petite fille, je ne sais pas, je m'imagine, un peu. Je me trompe, beaucoup. J'aimerais bien savoir: est-elle toi? La regrettes-tu? Qui a pu avoir autant de pouvoir sur elle, qui a su trouver ses points faibles? Qui a pris ce plaisir, en est-il un?; d'ouvrir la plaie? Rouvrir? Quelle plaie? Comment?.. Qui était cet inconnu, un médecin, un ami, un frère, un père? Un inconnu, oui, mais quel inconnu?
Tu vois, je crois que ce sont des questions qui ne se posent pas encore une fois. Et pourtant, je les pose. Tu n'es en aucun cas obligée d'y répondre. Mais je crois que d'une certaine façon, les poser, c'était poser la vérité. J'ai toujours cette foutue manie de vouloir avoir des relations sincères, honnêtes, sans mensonges. Il paraît que c'est un peu utopiste, il paraît. Pourtant, je crois que j'en rêve toujours. Je crois que certaines de ces amitiés, certains de ces liens, sont tout 'ça'. "Ce que ça veut dire?" :)
Je ne sais pas trop ce qu'a vécu cette petite fille, je ne sais pas, je m'imagine, un peu. Je me trompe, beaucoup. J'aimerais bien savoir: est-elle toi? La regrettes-tu? Qui a pu avoir autant de pouvoir sur elle, qui a su trouver ses points faibles? Qui a pris ce plaisir, en est-il un?; d'ouvrir la plaie? Rouvrir? Quelle plaie? Comment?.. Qui était cet inconnu, un médecin, un ami, un frère, un père? Un inconnu, oui, mais quel inconnu?
Tu vois, je crois que ce sont des questions qui ne se posent pas encore une fois. Et pourtant, je les pose. Tu n'es en aucun cas obligée d'y répondre. Mais je crois que d'une certaine façon, les poser, c'était poser la vérité. J'ai toujours cette foutue manie de vouloir avoir des relations sincères, honnêtes, sans mensonges. Il paraît que c'est un peu utopiste, il paraît. Pourtant, je crois que j'en rêve toujours. Je crois que certaines de ces amitiés, certains de ces liens, sont tout 'ça'. "Ce que ça veut dire?" :)
Par Vendredi 28 mars 2008 à 12:45
le Il a sorti sa brosse à dents avant-hier, MIRACLE! :D
(Mais malheureusement, il a rerangé aussitôt! 8D)
(Mais malheureusement, il a rerangé aussitôt! 8D)
Par Dimanche 30 mars 2008 à 20:01
le Je suis un peu face à un dilemme, je suis un peu face un dilemme.
Mon adresse, tu l'auras mardi au plus tard. Ce n'est pas une promesse, mais c'est un peu comme si. Peu de temps, comme toujours. Peu de temps, mais des pensées grosses comme ça pour toi.
Beaucoup de commentaires auxquels je dois répondre moi aussi. Parler de tout et de rien. Ne pas s'en lasser. C'est rare que ça m'arrive. J'espère que tu ne m'en veux pas, mais je crois que tu es un peu une victime. :) Ma victime. J'aime tes mots, ceux d'ici, et ceux que tu déposes. Merci. J'ai hâte de recevoir ta lettre, découvrir ton écriture. Je crois qu'elle doit être belle, je ne sais pas trop. Je m'imagine. Je m'imagine. Et bientôt, je verrai. Merci de m'avoir répondue, merci. Tu vois, je n'imaginais même pas, qu'en laissant ce commentaire sur ton blog, anonyme qui plus est. J'allais finir par t'écrire. Et, tu allais, me répondre. Merci, du fond du coeur. Mardi grand maximum pour l'adresse. Je ne peux pas t'expliquer pourquoi maintenant, mais après oui, tu sauras. Tu sauras. Tu sauras.
Tu me parles de la violence, tu sais, c'est quelque chose que j'ai, moi aussi, du mal à comprendre. Je ne comprends pas bien, ces accès de fureur. Peut-être que c'est mieux comme ça. J'ai déjà vu la violence, et pire encore, je l'ai déjà vécue. C'est quelque chose qui reste. Une sorte de traumatisme qui reste longtemps inexplicable, inexpliqué. J'ai mis près de deux mois à en parler, de cette violence. Deux mois. Je ne l'avais partagée avec personne, et je crois, je crois que c'était un tort. Elle me torturait, je la revivais. Elle ne partait pas. Elle n'est pas d'ailleurs pas encore repartie. Il en reste. Ne pas y penser, ne pas y penser. Je ne sais pas si c'est une solution ou pas. Peut-être qu'il faut y penser, il faut changer les choses. Mais est-ce qu'à quinze ans, on le peut vraiment? Et même après, est-ce qu'on peut changer les hommes?..
Mon adresse, tu l'auras mardi au plus tard. Ce n'est pas une promesse, mais c'est un peu comme si. Peu de temps, comme toujours. Peu de temps, mais des pensées grosses comme ça pour toi.
Beaucoup de commentaires auxquels je dois répondre moi aussi. Parler de tout et de rien. Ne pas s'en lasser. C'est rare que ça m'arrive. J'espère que tu ne m'en veux pas, mais je crois que tu es un peu une victime. :) Ma victime. J'aime tes mots, ceux d'ici, et ceux que tu déposes. Merci. J'ai hâte de recevoir ta lettre, découvrir ton écriture. Je crois qu'elle doit être belle, je ne sais pas trop. Je m'imagine. Je m'imagine. Et bientôt, je verrai. Merci de m'avoir répondue, merci. Tu vois, je n'imaginais même pas, qu'en laissant ce commentaire sur ton blog, anonyme qui plus est. J'allais finir par t'écrire. Et, tu allais, me répondre. Merci, du fond du coeur. Mardi grand maximum pour l'adresse. Je ne peux pas t'expliquer pourquoi maintenant, mais après oui, tu sauras. Tu sauras. Tu sauras.
Tu me parles de la violence, tu sais, c'est quelque chose que j'ai, moi aussi, du mal à comprendre. Je ne comprends pas bien, ces accès de fureur. Peut-être que c'est mieux comme ça. J'ai déjà vu la violence, et pire encore, je l'ai déjà vécue. C'est quelque chose qui reste. Une sorte de traumatisme qui reste longtemps inexplicable, inexpliqué. J'ai mis près de deux mois à en parler, de cette violence. Deux mois. Je ne l'avais partagée avec personne, et je crois, je crois que c'était un tort. Elle me torturait, je la revivais. Elle ne partait pas. Elle n'est pas d'ailleurs pas encore repartie. Il en reste. Ne pas y penser, ne pas y penser. Je ne sais pas si c'est une solution ou pas. Peut-être qu'il faut y penser, il faut changer les choses. Mais est-ce qu'à quinze ans, on le peut vraiment? Et même après, est-ce qu'on peut changer les hommes?..
Par Dimanche 30 mars 2008 à 20:09
le Est-ce qu'on peut vraiment les changer?.. Malheureusement, je crois que non, pas tous. Certains oui, mais pas tous. Je voudrais bien comprendre pourquoi, pourquoi certains vont jusqu'à se tabasser. Jouir? Oui, mais jouir de quoi? Du mal.. Peut-être que oui, certains n'existent que par la violence. C'est.. triste. Mais peut-être que ceux-là, n'ont juste besoin que d'un peu d'aide.. La violence, incomprise. En parler, je crois que, c'est le meilleur remède, une façon de la reconnaître, et de, déjà, lutter contre elle.
Je t'embrasse bien fort ma petite Karolyne, et je te souhaite un bon début de semaine. J'espère que ça ira, que tu t'en sortiras avec tous ces devoirs. (Mon correspondant anglais part demain!)(Enfin, un peu de calme, un peu plus de temps à moi. Cette impression de parler dans le vide qui s'en ira, avec lui...) Encore merci pour la lettre, bien sûr qu'elle sera belle. Bien sûr, la première. Qui vienne de toi. Alors oui, bien sûr. :) <3 (Bon courage et bonne chance pour le solfège, je pense à toi.)
Je t'embrasse bien fort ma petite Karolyne, et je te souhaite un bon début de semaine. J'espère que ça ira, que tu t'en sortiras avec tous ces devoirs. (Mon correspondant anglais part demain!)(Enfin, un peu de calme, un peu plus de temps à moi. Cette impression de parler dans le vide qui s'en ira, avec lui...) Encore merci pour la lettre, bien sûr qu'elle sera belle. Bien sûr, la première. Qui vienne de toi. Alors oui, bien sûr. :) <3 (Bon courage et bonne chance pour le solfège, je pense à toi.)
Par Lundi 21 avril 2008 à 23:56
le Texte très prenant..
Vraiment..
MORGAN.
Vraiment..
MORGAN.
Par Vendredi 15 octobre 2010 à 12:40
le J'aime beaucoup ton texte. Cette façon que tu as de transformer les choses, les émotions. De mettre des mots dessus.
J'adore.
J'adore.
Par Mardi 26 juin 2012 à 20:39
le Woah... Des onomatopées pour traduire mon ressenti, c'est tout ce que j'ai. Les mots ne valent pas grand chose face à tout ce que les tiens transmettent.
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Et tu sais, j'ai fait lire tes textes a plein de gens, et j'etais fiere, oh si tu savais combien, de pouvoir leur dire que je connaissais quelqu'un qui ecrivait aussi bien :)
<3