Les images s'emmêlent, confuses, sur la page bleu nuit et sur le coin corné du ciel, je vidange le coeur, je dévide l'excès de sentiments. L'obscurité est trop opaque pour que je puisse l'habiter sans peur. Les mots se perdent et je tremble en douce encore des secrets prononcés, comme des ballons de baudruche multicolores percés qui n'osent plus défier les lois de la pesanteur et tombent, tombent ; je ne sais plus voler. Je pourchasse et je fuis ; c'est ma manière de vivre. Je n'ai pas besoin de ces choses si concrètes dont on nous parle, la réalité n'est pas là où l'on pense, je veux juste que tu te réalises, que tu réalises l'évidence. Je te voudrais mien, et je crois qu'à certaines heures, je parviens à t'appartenir, à te rejoindre de ton côté du monde et me jeter comme ça dans tes bras, abandonner mon corps et te faire écouter à quelle vitesse va mon coeur, avec quelle force il se bat pour toi. Cet éphémère, c'est pour toujours, tu sais, quelque chose qui devra bien se finir, mais que l'on pourra toujours recommencer. Je saurai toujours où te trouver, tu remplis chacune de mes nuits, tu fais exister mes rêves.

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In un mondo che corre più veloce di me.. *

Mardi 20 janvier 2009 à 22:14

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