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La pluie qui toque à ma fenêtre. Egrène les secondes, en goutte à goutte. Larmes et sourires s'y mêlent, s'emmêlent. La nuit fond les limites, floute les distances, je ne vois pas l'extrémité de la route, et je me plais à penser que tu t'y trouves peut-être. Peut-être pas si seule. Nos vies se croisent et se décroisent, le fil de toi à moi nous éloigne et nous rapproche, élastique, mais jamais délié. Et le coeur se déchire, parfois, de devoir te quitter, m'arracher à toi et vivre en pointillés en attendant que nos deux morceaux d'existences se rejoignent enfin; mais tu me raccommodes si bien que tes sutures sont presque des caresses. Je t'aime. Les mots ne sont plus assez forts, il faut les murmurer puis les hurler, les répéter seize, cent, mille  fois, et ça ne suffit pas encore. Ca ne suffit jamais.

 

 

 

 

 

Vendredi 16 novembre 2012 à 23:50

Par Champi-Haine le Samedi 17 novembre 2012 à 14:33
L'amour se suffit à lui même. Et les coeurs s'y suffisent, s'y infusent et s'évaporent toujours ensemble.

Douces et tendres pensées.
 

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