" Guardo il cielo e non vedo altro colore, solo grigio piombo che mi spegne il sole. L'unica certezza è gli occhi che io ho di te. Due fotografie è tutto ciò che rimane, sul mio letto il vento le fa volare. La distanza che ci divide fa male anche a me. Se non vai via, l'amore è qui. Sei un viaggio che non ha ne' meta ne' destinazione, sei la terra di mezzo dove ho lasciato il mio cuore. Sono solo anch'io, come vivi tu, cerco come te... l'Amore. Quel che so di te è soltanto il tuo nome, la tua voce suona in questa canzone. Musica e parole emozioni che scrivo di noi. Se non vai via, il mondo è qui. Cambia il cielo i tuoi occhi no, come vetro è l'amore che sei. Sei un viaggio che non ha ne' meta ne' destinazione, sei la terra di mezzo dove ho lasciato il mio cuore. Sono solo anch'io, come vivi tu, cerco come te... l'Amore. " _ Sonohra/L'amore.


Je me retournerai, cent fois peut-être. Ta silhouette deviendra une ombre chinoise sur le dégradé brûlant du soleil, une tache sombre à contre-jour, un point microscopique prêt à s'évanouir. Bientôt, tu te confondras avec le décor, te mêlant à l'aurore, prenant de sa beauté et lui offrant la tienne, troquant, comme au marché nocturne de Falerna. Je me retournerai ; chaque pas m'éloignera de toi. Le venin de l'absence prendra progressivement ta place. Les dalles cimentées du petit chemin mesureront ta distance, mon chagrin, flouteront ton regard, et le mien. Tu étais là pourtant. Il y a un instant encore, tu étais là, je ne t'ai pas rêvé. Assez proche pour que nous entendions le va-et-vient des mêmes vagues, assez proche, pour partager la même immensité.

Lundi 25 août 2008 à 20:11

Par Cometome.sky le Jeudi 9 octobre 2008 à 11:39
Bonjour Mademoiselle !
Un jour, tu m'as demandé de te raconter ma vie, ça fait quelques temps déjà.. La voilà.

Je suis née le 30 mai 1989, à la maternité de Nancy. On va passer sur toute mon enfance, qui a eu son lot de pleurs et de rires, comme celle de n'importe qui je crois. Mon grand-père qui m'a appris à colorier, ma grand-mère à tenir sur un vélo, les madeleines de Commercy et les Dragibus., un certain complexe d'infériorité que je surmonte doucement, voilà pour ce qui est racontable ici.
En primaire, un garçon m'a dit qu'il m'aimait bcp sur un petit papier, et on s'est embrassés, jusqu'à ce qu'il me défasse mes lacets, le monstre. A seize ans, mon premier bisou avec la langue. Puis, une histoire compliquée qui a duré deux ans, avec un autre, un presque homme qui m'a brisé le coeur et pour qui j'en ai brisé un moi aussi..
Et voilà qu'arrive, pour mon plus grand bonheur, K. Rencontré en vacances, un "ami à des amis". Quelques jours à discuter à n'importe quelle heure du jour et de la nuit, et voilà qu'il m'embrasse, le 13 Juillet 2006 vers minuit. Le lendemain, il me dit qu'il est amoureux. Foutaises, je ne veux pas souffrir encore ! Et puis, peut-être que si, finalement. Il me présente à ses parents, je reviens quelques semaines plus tard, mon premier voyage en train toute seule, et pas le dernier.. Puis vient son tour, à mon "Barbu". Et deux ans d'aller-retour Nancy-Angoulème, 800 km. Plus ou moins faciles, mais en y croyant toujours ,malgré tout. A la fin de l'été 2007, il me demande de vivre avec lui, même pas pour rire ! Au final, on a dû tenir encore un an, pour prouver à nos parents que c'était du sérieux. Puis il est venu me rejoindre, dans ma ville où il fait trop froid pour lui. Voici deux mois qu'on vit ensemble, pour de bon :) On a un appartement, un bail à nos deux noms, on fait la vaisselle, les courses et le ménage. Et on est heureux comme ça. Heureux comme jamais.

Voilà.
Bonne continuation sur ton joli blog.
 

Ajouter un commentaire









Commentaire :








Votre adresse IP sera enregistrée pour des raisons de sécurité.
 

La discussion continue ailleurs...

Pour faire un rétrolien sur cet article :
http://cumulus.cowblog.fr/trackback/2659383

 

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | Page suivante >>

Créer un podcast