"La douceur de l'air me fait rêver à ce qui fut et à ce qui serait si tu étais là.
Je sais que cette rêverie n'est qu'une inaptitude à vivre le présent.
Je me laisse entraîner par ce courant sans regarder trop loin ou trop profondément.
J'attends le moment où je retrouverai la force. Il viendra. Je sais que la vie me passionne encore.
Je veux me sauver, non me délivrer de toi.
Existe-t-il deux sortes d'hommes et appartenais-tu à celle qui traverse la vie comme une étoile filante dans un ciel d'été ?
Peut-être ne savais-je pas encore combien il serait insensé non pas d'être seule, mais de ne plus être avec toi.
Certains jours, ta réalité m'échappe.
Toi seul me voyais, moi seule te voyais. Aujourd'hui je demeure dans un monde sans regard. Je vis à vide.
Je luttais contre l'impossible. J'étais vaincue parce que tu étais vaincu.
Faut-il accepter un futur dont tu es absent ?
Quand je me séparais de toi, tu me donnais rendez-vous dans une étoile.
Je pouvais alors laisser courir le souvenir.
Quelque part, à des milliers de kilomètres, tu existais. Ni l'absence ni la distance ne me gênaient.
Nous étions les deux voix de la même fugue et rien ne pouvait empêcher cela.
Il y avait toi, moi, et ce "nous" qui n'était pas exactement toi plus moi et qui était en train de naître,
qui nous dépasserait et nous contiendrait. "
(C'est comme un vieux livre aux pages jaunes dans un vieux chalet et les discussions qui flottent autour, peignant des paysages pleins d'immensité. C'est comme se trouver plus haut que les nuages et perdre le monde.)
Dimanche 5 avril 2009 à 23:37
Commentaires
Par Heart.Of.St0ne le Mardi 7 avril 2009 à 9:02
c'est dur d'aimer à distance .. même si ce n'est pas impossible
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