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Les rêveurs ne sont ni masochistes, ni désespérés. Le rêve est une espèce de réalité parallèle. Une façon de mélanger les souvenirs aux désirs, de s'inventer une réalité qui pourrait s'avérer un jour ou l'autre. Un passé tardif, un futur précoce; les rêveurs chamboulent le temps, neutralisent les distances, abattent tous les murs. Ils donnent une chance au possible. Mes rêves à moi m'aident à supporter un peu mieux l'absence. Et quand il existe quelque chose capable de combler de quelque manière que ce soit un vide aussi abyssal, d'estomper un manque aussi infini, que celui créé par l'amour, je crois qu'il faut s'en servir. Alors ce soir, les étoiles filantes pleuvent entre les nuages, et je me laisse étreindre par mes rêves, par tes bras. Tu glisses tes je t'aime dans ma nuque et tes mains le long de mon dos. Tu m'attrapes et m'embrasses par surprise à la sortie du métro. Tu me caresses la main par-dessus la table du restaurant et c'est toute ta douceur qui m'enveloppe, traverse les pores de ma peau. Tu m'apportes le petit déjeuner au lit tu me chuchotes bonjour mon amour juste avant d'embrasser mon sourire et c'est le réveil le plus beau du monde. Tu sais si bien y faire, tu sais si bien m'aimer. Et je suis toujours seule sous mes draps, mais ce soir, tu es un peu moins loin que d'habitude. Oui, voilà où les rêves mènent les rêveurs; tu es presque là.

 

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(images trouvées sur weheartit.com)

 

 

Jeudi 8 septembre 2011 à 23:14

Par Retiens.moi le Jeudi 8 septembre 2011 à 23:41
Sigur Ros, puis Puggy, quand j'ouvre la page de ton blog c'est quand même magique ♥
je pense la même chose sur les rêveurs, une "façon de mélanger les souvenirs aux désirs" c'est exactement ça. J'aime cette part de rêves qui se mélange à la vie, qui nous aide à mieux la supporter, ça soulage et apporte du réconfort. Rien de mieux aussi, pour aider à vaincre le terrible vide que laisse l'absence ...
Par Retiens.moi le Lundi 12 septembre 2011 à 19:23
J'ai du lire tes commentaires deux ou trois fois avant de te répondre. Merci d'avoir pris le temps de m'écrire, d'écrire ces mots si touchants, si réconfortants ♥
L'écriture est si précieuse dans ces cas-là (enfin même, au quotidien, que ce soit les larmes ou les sourires, que l'on raconte), c'est un vrai remède. Une thérapie. En lisant ce que tu écris, je pense qu'elle est aussi importante pour toi, et c'est un plaisir de te lire et de se perdre dans tout cet amour, dans ces souffles de vie. C'est bouleversant tout cet amour, ça me rappelle tant de choses, alors je ne peux que sourire . . . Parce-que tu as raison, une séparation n'a pas le droit de gâcher tout ce qu'on a vécu. J'ai parfois même l'impression que l'amour continue de vivre même lorsque l'histoire est terminée, ça ferait souffrir mais à quoi bon ? Quand il fut assez fort, il ne part jamais complètement, c'est comme s'il vivait sous une autre forme, peut-être plus importante, plus précieuse encore. Peut-être.
Par maud96 le Jeudi 31 mai 2012 à 23:01
Mon dieu, je découvre ce soir que tu m'a poaté presque 15 coms et que tu as "épluché" mon blog (heureusement que j'ai supprimé presque 200 articles)... Du coup, je me sens "culpabilisée" de te "distraire" ainsi, parce que tu dois avoir des examens embêtants à préparer... Je te souhaite plein de courage. Merci en tout cas !
Par Champi-Haine le Jeudi 7 juin 2012 à 11:28
Christian Bobin est mon auteur préféré!

Tes mots sont à la hauteur des maux.
 

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