http://cumulus.cowblog.fr/images/enlaces.jpgOn ne peut pas apprendre à un enfant à accepter le noir, je ne peux pas apprendre, tu comprends ? Le souvenir de ton sourire me procure encore les mêmes frissons qu'alors. Les mêmes vertiges et la même bombe nucléaire dans la poitrine. Mais bientôt il fera jour, demain, une nouvelle aurore nous attend. Ecrase-moi d'amour et fais danser tes ombres sur moi - tes mains éloignent si bien mes monstres. Et aimons-nous jusqu'à user l'amour.

Mercredi 14 juillet 2010 à 19:15

J'ai peur de quand tu n'es plus là, une peur bleue, une peur monstre. Et des larmes qui débordent malgré moi, qui ne savent pas trop ce qu'il faut faire de tout ce bonheur, de cet amour majuscule qui surplombe un peu tout, qui me dépasse, mais qui ne va jamais sans l'absence. Tu vas laisser crever les papillons que tu m'as glissé dans le ventre à chaque fois que tu m'embrassais, si tu t'en vas encore. Est-ce que tu entends le bruit de mon coeur qui se déchire quand tu te détaches et t'éloignes et me tourne le dos ? Je crois que je ne m'habituerai jamais à ce précipice d'amour de chacun de tes départs, à cette injustice de devoir vivre loin de toi quand c'est avec toi seul que je vis véritablement. Il me reste nos rires pour tenir la distance, il me reste tous nos secrets.

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Jeudi 5 août 2010 à 22:51


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Au point que ce n'était plus un papillon, mais une mouette, un goéland, un albatros. Qui faisaient battre leurs grandes ailes à l'intérieur, tout contre moi. Le chant du rossignol, l'arc-en-ciel du perroquet qui se déversait doucement sur ma vie, la coloriait. L'amour est une chute libre, continuelle ; je vole, je tombe amoureuse de toi, deux seize mille fois par jour. Je te voudrais juste un peu plus proche, assez pour pouvoir te voir être heureux, assez pour ne plus me sentir si seule, si vide, si hors de l'essentiel. M'arrimer à ton cou et puis prendre le large sur une étoile, sur un nuage. Où tu voudras, effusions de tendresse et bisous magiques qui guérissent toutes les sortes d'angoisses. Le reste tout autour, les uns, les autres, ça ne compte pas. Il n'y a que la distance et nos ponts de silences pour me donner le vertige. Et tu sais, chaque jour, tu me fais trembler d'amour.

Dimanche 3 octobre 2010 à 22:38

C'est comme si on étranglait mes rêves. Tout doucement, c'est encore pire. Tes doigts s'enfoncent dans ma peau, je ne démords pas de toi. Je t'aime, jusqu'à plus souffle, jusqu'à presque mourir chaque jour. Chaque nuit recommencer à vivre. L'écho de tes murmures résonne encore près de mon coeur, en battements indicibles. La porte reste close, désespérément. J'ai notre poésie sous la peau, tes trésors à l'abri. Notre amour est un building, on n'en voit jamais la fin, on tend constamment vers les nuages. Passion et tendresse s'enchevêtrent, je t'attire tout contre moi. Je ne cherche, je ne veux, rien d'autre que toi.

 

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Vendredi 7 janvier 2011 à 14:47

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Le petit carnet de citations de quand maman avait mon âge et je devine entre les lignes et dans son écriture ronde. Si Papa m'a transmis son amour des mots, elle m'a offert son amour de l'amour. Et alors que les lumières de décembre ne s'allument plus quand la nuit tombe et que la magie de noël se fait déjà la malle, j'ai mal que tout se finisse et que les choses soient parfois si vaines. Les vitres du train pleurent et je pense à l'absurdité de toute cette violence, après tant d'amour. S'acharner à écraser la personne pour qui l'on aurait donné notre propre vie. S'égratigner jusqu'à que la douleur devienne habituelle, jusqu'à que le coeur soit à vif et les choses irrémédiables. Ces plaies pourront-elles vraiment se refermer un jour et au fond, y a-t-il encore quelque chose à sauver ? Mes convictions sont étouffées jour après jour par leurs cris et leur hargne. Je ne crois plus en grand chose et leur en veux de détruire tout ce qu'ils avaient construit ensemble. Et leur en veux de se détruire l'un l'autre, briser mille fois le lien qui les unissait et faire crouler le château de cartes d'un souffle. C'était pourtant un château de princesses, comme ceux des contes éternels.

Dimanche 9 janvier 2011 à 21:56

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