Mon amour, sur la Tour Eiffel la Tour de Pise près des oiseaux et des étoiles au bord du monde au bord de l'eau sur les remparts sous le vélux du ciel au pays des merveilles entre un drap et un arc-en-ciel n'importe où près des hirondelles à proximité du soleil même sous la pluie même sous la neige même dans le froid sous la débauche des regards l'étourdissement du manège des nuages de la mer où l'on se perdra dans un bar une ruelle sombres où tu voudras au bout du monde quelque part sur la lune nulle part sur la Terre, sur les pavés de Rome dans une chambre d'hôtel hors du monde hors de moi au fin fond d'une grotte au fin fond de tes bras peu importe, quelque part toi et moi.

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"J'ai peur car tu es la seule personne qui mette de la couleur dans mon existence."





 

Mardi 3 novembre 2009 à 21:54

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Mon amour. Et ces gens qui n'y croyaient pas. Des larmes au bout des cils je crois, le sourire qui m'explose jusque dans le coeur, feux d'artifices de Ferragosto au creux du ventre, par-dessus ma montagne d'appréhensions. Même les étoiles sont ridicules, à côté de toi. Au seuil de Décembre, le coeur qui tambourine, des flocons de bonheur de douceur de magie pleuvent sur moi.  Mieux qu'un coucher de soleil. Mon amour, quelques jours encore et à l'aéroport, tu seras là, je serai là. En avance d'une demi-heure et un noeud dans la gorge - noeud papillon. Que tu atterrisses dans mes bras. La vie sera comme un nuage. Combien je t'aime, je ne sais plus, assez pour ne pas savoir le dire. Mon amour, ma plus jolie robe et finir et commencer l'année avec toi. Et ton absence éradiquée quand je m'abandonnerai me blottirai contre toi, me laisserai doucement t'appartenir. Magie de noël, quand tu me tiens, quand je suis tienne, quand tu me serres tout contre toi.

Mardi 1er décembre 2009 à 23:19

Ton corps est resté dans mon lit, l'empreinte de ton ombre dans mes draps gris nuit. Chapitre de bonheur. Tu n'es plus là, je le sais, tout à l'heure je t'ai regardé partir, prendre la poudre d'escampette par la porte d'embarcation.  Mais je ne peux m'empêcher de te croire encore à mes côtés, le croire pour tenir le coup, le coup de poing du vide intergalactique de ton absence. T'imaginer tout près, si près, à portée de main - et le coeur qui s'emporte, sentir encore ta joue prendre appui tout contre la mienne - et prendre appui sur toi. Sentir encore ton souffle dans mon cou, sentir, encore. Reconstituer ton corps en morceaux, morceaux de sourires et de souvenirs. Tous deux morcelés. Tu m'as laissé avec ton rire, les sillons de tes doigts sur ma peau esquissent encore les plus belles histoires en caresses et frissons indélébiles. Mais je ne sais plus si je tremble de toi ou de froid ou de peur, le noir plein de vide me terrorise, comme les enfants.
 
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Mercredi 13 janvier 2010 à 22:21

Comme tout se brise, si vite, si bêtement. J'ai même plus les mots pour te dire combien t'as été important, ou combien j'avais peur de te perdre. Et combien j'avais raison. Maman n'ose pas me toucher, elle m'embrasse avec les mots, elle cherche, tâtonne, je sais qu'elle ne se sent pas à la hauteur, elle sait qu'elle ne peut pas m'atteindre et qu'on ne peut raisonner celui qui aime. Je déteste mes joues salées, le tas de mouchoirs dans la poubelle. Morveux. Je déteste le bruit âcre des sanglots qui m'échappent et m'étreignent, les yeux gonflés rougis cernés de larmes. J'aurais voulu pouvoir t'aimer un peu moins, pour me protéger de toi. Elle me dit tu es jeune tu trouveras quelqu'un d'autre crois-moi ; et je n'ai tellement pas envie de la croire. Il n'y a que toi que toi que toi partout toujours qui prends toute la place et pourtant ce n'est pas avec mais bien sans toi que j'étouffe. J'étouffe, je manque d'air je manque de toi. Tu n'es plus loin ; tu n'es plus là. Je n'en veux pas, de quelqu'un d'autre, qui comprendra ? Même pas toi, et tu me gifles de tes silences, cette douloureuse indifférence. Comme si la distance avait pu volé tout l'amour, plus rien pour tenir, et comment je fais moi, hein, dis, comment je sors de là ? Pas d'issue. T'aurais pas dû attendre si longtemps pour me laisser si t'y croyais si peu ; c'est un abandon. T'aurais pas dû me laisser y croire si fort, t'aurais pas dû t'installer dans mon coeur, t'aurais dû m'empêcher de t'aimer autant. J'ai les yeux plein de vide et le coeur chiffonné. Je tremble de cette conviction qu'on n'oublie pas, et surtout pas, surtout pas quelqu'un comme toi ; combien d'années pour réussir à faire comme si ? Cet après-toi me terrifie.

"What is love ? oh baby don't hurt me, don't hurt me, no more."


Pourquoi as-tu éteint la lumière en partant, mon amour ?

 

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Samedi 23 janvier 2010 à 20:20

Tu es responsable de ce que tu as apprivoisé.
-Le petit prince-


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Je t'aime, je t'aime, je n'aime que toi. Il n'y aura jamais personne d'autre. Plus rien à perdre, rien n'est impossible et je me battrai pour notre histoire.

 

Mardi 2 février 2010 à 13:25

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