Vertige. Incandescence. Tout brûle, tout me brûle, sauf toi.

 

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Nos effusions me manquent et je serre nos souvenirs contre mon coeur à défaut de ton corps et mon coeur se serre jour après jour je sens que personne ne saura jamais être ne serait-ce que la moitié de ce que tu sais être pour moi même avec cette crevasse de distance de toi à moi personne jamais ne réussira à me caresser du regard avec ta douceur et à me faire trembler de tes mains sur ma peau même quand tu es si loin et que rien ne me touche plus tu es là tu es là tu m'habites je te respire partout nulle part mon évidence je te vis par procuration j'ai notre amour incrusté en chaque pore de ma peau mes lèvres t'embrassent chaque jour et tu ne peux pas savoir combien tu me manques tu ne peux pas mesurer ce vide tout ce que je donnerais pour t'étreindre une seconde rien qu'une seconde me faire un nid entre tes bras oublier ton absence pendant un temps infinitésimal juste pour me persuader que tu n'es pas si loin m'enrober dans ta chaleur me lover dans tes creux et réapprendre ton odeur pour réussir à trouver la force de tenir jusqu'à la prochaine fois pour savoir comment ne pas m'ébranler à ton prochain départ.

 

(Et il ne reste plus que 30 jours. 30 jours, et tu es à moi. <3.)

Lundi 17 janvier 2011 à 23:50


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Comme quand, avec la douceur que l'on n'accorde d'habitude qu'aux enfants, tu remontais jusqu'à mon cou les couvertures en pleine nuit, par peur que je n'aie froid. Comme quand je mourrais de chaud, mais je te laissais faire. Les souvenirs débordent de mon coeur. De mes yeux. J'ai peur d'oublier ton odeur. Je ne sais toujours pas vivre sans toi, je sais même de moins en moins.

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Lundi 21 mars 2011 à 7:52

Ensuite, j'ai glissé doucement dans ton amour.

Mardi 28 juin 2011 à 12:16

Les larmes m'escaladent doucement. Prennent leur temps. Je ne réalise pas encore tout à fait qu'à nouveau mes mains vont s'écorcher aux ombres. Qu'à nouveau il va falloir combattre ce grand vide d'absence, tellement plus grand que moi, vertigineux.
Prendre le risque de tomber.
Réapprendre à nouveau à vivre sans caresser ta peau, sans mordre ton sourire et m'arrimer à ton cou. Parce que c'est une capacité qui n'est jamais tout à fait acquise.
Je t'ai dit bonne nuit comme tous les soirs, hier, j'ai même souri -
comment fait-on pour sourire avant de s'en aller si loin que ça semble le bout du monde et pour si longtemps que ça ressemble à un adieu ?
J'ai souri pour ne pas pleurer.
Et puis je t'ai tourné le dos, éclipse de croissant de lune, je me suis faite violence.
Quand mon désir le plus grand est de pouvoir te murmurer d'un sourire, à la fin de chaque journée, aussi inconditionnelle que le coucher du soleil, cette phrase d'une telle banalité : "à demain".
J'ai glissé l'été dans ma valise avec les maillots de bain et les cartes napolitaines. J'ai volé un peu de ton odeur, et je sais encore m'imaginer le goût unique de tes baisers et du bonheur, le bruit de tes murmures et de ton rire, la couleur exacte de tes iris ; je sais encore placer chacun de tes grains de beauté au millimètre près. Je sais encore me souvenir des frissons et les tremblements de coeur de tes mains qui voyagent sur ma peau.
Mais pour combien de temps encore ? Combien de temps réussirai-je encore à truquer les réalités et à consolider ton fantôme pour obtenir le droit de flirter une minute, une seconde de plus avec toi ?
Je m'endors contre ton mirage.
Je crains l'oubli, ce voile un peu plus opaque jour après jour, qui va se déposer sur ta voix tes yeux ton visage puis s'étendre vicieusement à ton corps tout entier. Ce voile qui se transforme bientôt en mur.
J'ai peur de ne jamais te revoir. J'ai peur que les personnes que nous sommes aujourd'hui se meurent dans l'absence de l'autre et n'existent plus la prochaine fois. J'ai peur de ne pas avoir les moyens ni les arguments pour te retenir si jamais te prenait l'envie de partir. J'ai peur que tu apprennes à vivre sans moi,
et que tu préfères bientôt mon absence.
J'ai des peurs d'enfant, que seule la douceur de tes bras de coton saurait résoudre.
Mais tu n'es pas là. 

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Dimanche 14 août 2011 à 2:29

 

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Les rêveurs ne sont ni masochistes, ni désespérés. Le rêve est une espèce de réalité parallèle. Une façon de mélanger les souvenirs aux désirs, de s'inventer une réalité qui pourrait s'avérer un jour ou l'autre. Un passé tardif, un futur précoce; les rêveurs chamboulent le temps, neutralisent les distances, abattent tous les murs. Ils donnent une chance au possible. Mes rêves à moi m'aident à supporter un peu mieux l'absence. Et quand il existe quelque chose capable de combler de quelque manière que ce soit un vide aussi abyssal, d'estomper un manque aussi infini, que celui créé par l'amour, je crois qu'il faut s'en servir. Alors ce soir, les étoiles filantes pleuvent entre les nuages, et je me laisse étreindre par mes rêves, par tes bras. Tu glisses tes je t'aime dans ma nuque et tes mains le long de mon dos. Tu m'attrapes et m'embrasses par surprise à la sortie du métro. Tu me caresses la main par-dessus la table du restaurant et c'est toute ta douceur qui m'enveloppe, traverse les pores de ma peau. Tu m'apportes le petit déjeuner au lit tu me chuchotes bonjour mon amour juste avant d'embrasser mon sourire et c'est le réveil le plus beau du monde. Tu sais si bien y faire, tu sais si bien m'aimer. Et je suis toujours seule sous mes draps, mais ce soir, tu es un peu moins loin que d'habitude. Oui, voilà où les rêves mènent les rêveurs; tu es presque là.

 

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(images trouvées sur weheartit.com)

 

 

Jeudi 8 septembre 2011 à 23:14

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